L’épargne
salariale a deux avantages pour le salarié. D’une part, elle lui permet parfois
de toucher de l’argent en plus de son salaire, en fonction de la santé
financière de l’entreprise mais aussi de sa politique salariale. D’autre part, elle lui permet de placer
certains revenus pendant 5 ans pour les faire fructifier et bénéficier
d’exonérations fiscales.
Il existe plusieurs dispositifs d’épargne salariale : la participation, l’intéressement et le plan d’épargne salariale avec ou sans abondement de l’entreprise.
La législation prévoit que toutes les entreprises de plus de 50 personnes doivent distribuer une partie de leurs bénéfices aux salariés. C'est la participation.
L’intéressement est un dispositif facultatif, il est mis en place par un accord interne d’une durée de trois ans. Cet accord stipule que si l’entreprise atteint tel objectif (quantitatif ou qualitatif), alors les salariés auront le droit à une prime, dont le mode de calcul est prévu dans l’accord.
Les sommes perçues dans le cadre de ces dispositifs peuvent être récupérées ou placées sur un compte épargne pendant 5 ans. A l’issue des 5 ans, la somme est débloquée et elle n’est plus soumise à l’impôt sur le revenu. Par contre, les plus-values réalisées sont soumises aux cotisations sociales (15,5%). Certaines circonstances (mariage, décès, perte de l’emploi…) permettent de débloquer ces sommes avant la fin des 5 ans.
Le plan d’épargne
salariale permet au salarié d’épargner en bénéficiant d’avantages fiscaux. Le
salarié peut choisir de placer une partie de son salaire sur le plan d’épargne
de son entreprise, pendant une durée de 5 ans (ou jusqu'à sa retraite pour les
plans d'épargne retraite). A l’issue de ces 5 ans, les sommes épargnées ne sont
plus imposables. L’entreprise peut choisir de compléter les versements du
salarié, c’est ce qu'on appelle l’abondement. C’est avantageux pour
l’entreprise, car l’abondement est déduit du bénéfice imposable.